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Thomas SAnkara (Burkina Faso)
l'homme intègre

Hugo Shavez
(discours Copenhague déc 2009)

Keny Arkana : un autre monde est possible
reportage altermondialiste

"The Take" (Argentine) ou comment les ouvriers
se sont accaparés de plus de 200 usines

Paradis fiscaux, la grande évasion
Un film de Frédéric Brunnquell
Diffusion sur France 2 dans Infrarouge.


Voyage :
La vérité, c’est qu’on ne sait nommer
ce qui nous pousse.
Lorsque le désir résiste
aux premières atteintes du bon sens,
on lui cherche des raisons.
Et on en trouve qui ne valent rien…
Extrait de Nicolas Bouvier dans l’Usage du Monde


Citation :
L'Afrique sans la France,
c'est comme une voiture sans chauffeur
La France sans l'Afrique,
c'est une voiture sans carburant
Omar Bongo


Pétition :
"Justice pour Thomas Sankara,
Justice pour l'Afrique"






29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 14:53


Nous n’avons pas eu cette année le moindre cadeau, ni le moindre bisous !

Un peu de plus, et on se serait plaint... Plaint d’être loin, d’être seuls

on était triste.

 

De plus, le voyage est parfois un long tour d’hôtel en hôtel

de banalité en banalité, touristes parmi les touristes.

.

J’ai eu envie de les planter là, de partir droit dans la jungle

là ou il n y a pas de route, pas de guesthouse,

seulement le silence de la nature

et de hautes montagnes.

 

Apres deux jours de marche,

nous voila à l’entrée d’un village

Des Akhas ou des Mhongs rouges, jaunes, rayés...

une des ethnies parmi toutes celles contenues dans le pays.

 

Il y a une porte pour rentrer dans le village

mais il ne faut surtout pas l’emprunter

elle empêche les Phi de rentrer, les esprits

Alors on passe à côte... et on entre.

 

ces peuples vivent de chasse, de pêche et de quelques cultures

ils vivent en autarcie

et c’est d ailleurs pour ça qu’ils vivent encore

ils n’ont pas disparus avec leurs coutumes

exploités pour les mines ou pour les guerres

par des colonisateurs, ou différents régimes...

 

Des jeunes gens jouent avec une balle

ils sont tous alignés, les filles, les garçons, a deux mètres les uns des autres

même si c un jeu, c est très sérieux, on choisit ainsi celle qu’on aime

si on ne regarde pas celle qui est en face de nous mais celle qu’on trouve belle,

on prend la balle dans la gueule !

 

Les moeurs des jeunes sont assez libres,

il y a une petite maison pour eux au bout du village.

Mais une fois mariés...

la maison est coupée en deux, un cote pour la femme et ses filles

l’autre pour le mari et ses fils.

Le premier homme du monde aurait du se méfier

la seule femme qu’il a trouve, la femme de la jungle, la femme tigre

dans la nuit, l’a mangé après qu’il l’est enfanté...

 

Chez le chef du village ou nous sommes invités,

on nous prépare un festin, puis une couche.

Le vieux, allongé sur le cote, grille sa boulette d’opium

il est le seul à avoir le droit d’en user

et ceux qui sont trop souffrant, pour oublier la douleur...

C’est ici le seul médicament...

 

Les enfants courent, nus comme la Lune

le veau se tient debout le long de sa mère, il tête

un chien gronde le coq qui le pique quand il dort

la vache prend peur, le veau tombe, les enfants rient...

 

C’est le 1er jour de la lune

dans des semaines de 13 jours

de la 2545ème année...

 

De quoi oublier notre 1er janvier,

qui fut seulement le jour de la circoncision de notre Seigneur Jésus...

 

 

Nico

 

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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 12:10



On avait pris des billets pour la Thaïlande. C’est de loin les billets les moins chers du marché. (Peut-être pas aujourd’hui mais ça va revenir, l’économie de la Thaïlande repose trop sur le tourisme pour que les manifestations ne soient pas réglées bientôt) Bref, pour la Thaïlande car de là on peut se rendre dans une dizaine de pays tous proches. On avait pas vraiment fixé d’itinéraire mais après quelques jours passés dans la capitale, on a vite eu envie de foutre le camp à la campagne. Oui Bangkok a certainement beaucoup de choses à offrir mais pour un jeune couple, les bars à putes, c’est pas génial. On est remonté tout droit dans l’Isan. Sans doute la région de Thaïlande la moins fréquentée par les touristes. Peut-être aussi qu’elle est moins jolie que les montagnes du Nord ou que les îles du Sud où tout le monde va. On s’est donc rendu en train, en bus et enfin en Scooter dans les parc régionaux de la région et notre dada c’était la nature en randonnée. Quand on arrive de France, la flotte (en octobre, c’est la fin de la mousson) et les bambous en montagne, ça dépayse tout de même. Le premier parc visité, celui de (je vais le retrouvé plus tard) était prisé par les jeunes de la région. Donc, les chemins de randonnée sont balisés (ce qui est rare à l’étranger) et l’ambiance avec les jeunes Thaïlandais sympa. Ils nous ont fait goûter quelques alcools typiques de la région : le whisky !


Une ou deux anecdotes rapides : dans les parc nationaux, si vous voulez voir des animaux sauvages, n’allez pas les chercher dans le fin fond de la forêt où c’est dangereux et où vous ne verrez rien tellement la végétation est dense. A part les serpents qu’on voit tout le temps et les sangsues qui bouffent les pieds des touristes qui font les malins en claquettes (comme moi). Non, pour voir des animaux, il faut être debout au lever du jour et traîner autour du campement, dans les coins où évidemment on a pas le droit d’aller, pour trouver où ils jettent les poubelles ! Et là, vous allez sursauter ! Enfin moi, après avoir fouiller, et même la nuit, dans la jungle profonde, j'ai vu des animaux qu'au près des poubelles !


Une autre petite anecdote quand même avant de vous quitter pour aujourd’hui. Finalement on a vite quitté la Thaïlande car pour nous, qui nous prenons pour des aventuriers, c’est un pays bien trop connu et bien trop touristique. Mais après avoir rodé au Laos, au Cambodge, au Vietnam ,en Malaisie, Indonésie… La Thaïlande est vraiment un très bon pays (du moins dans les région où on a été). Et cela pour certaines raisons que je vous laisse découvrir. Ne vous attendez pas tout de même à trouver au bout du chemin des indigènes avec des plumes dans le cul !







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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 19:28

C'était un matin comme tous les autres. Un matin où l'on se lève et on effectue les mêmes gestes, pour se laver, s'habiller, sans s'en rendre compte. Notre cerveau remet en ordre les actions de la veille, ce qui a été fait, ce qui reste à faire. On reprend conscience tout doucement et des journées passées et des journées à venir.  J'en était sûrement là et puis de mettre mes chaussettes les yeux à demi fermés, quand j'entendis crier de la cuisine. Un cri comme un appel, qui ne se mélait pas aux bruits coutumiers. C'est alors que la journée commença, et on rentre dedans aussi vite que l'accélération d'une fusée dans le ciel. Elle était déjà toute blanche et tenait son doigt de son autre main comme s'il voulait la quitter. Du sang coulait le long de son poignet et se répandait à terre. Elle était là, ne bougeait pas, incapable de faire un pas de plus, une pensée de plus, qui l'entrainerait inexorablement vers une suite d'événements sans retour qu'elle ne voulait surtout pas commencer ni connaître.

-         Fais voir,  je dis, comme si en réalité, je ne voulais pas voir.

L'ongle était coupé en deux dans le sens de la longueur, c'était tout ce qu'on voyait à travers ce sang. Et puis que la lame avait continué son chemin dans les profondeurs de la chair et on pouvait imaginer qu'elle s'était arretée seulement devant un corps plus dur, un os, une table…  C'est à ce moment là qu'on perd connaissance normalement, quand on regarde et qu'on voit. Mais, elle s'assit et continua de me regarder, les yeux ronds, ébahie. Je passa mon bras autour de son coup. Ce que l'on doit faire pour rassurer, montrer qu'il n'y a pas seulement le mal que l'on sent. La sueur froide perlait sur sa nuque. Etrange sensation, la moiteur glacée d'un corps si pâle, dévoré inconsciemment par l'angoisse soudaine de la mort. Ce qu'on doit ressentir devant un ami qui est entrain de mourir, si jeune, d'une blessure. Voilà à quoi l'on pense dans ces moments là, à la mort, idée évasive du bout de la vie, qui en une seconde, se tient là devant vous, partout, et emplit la pièce de son malheur.

-         Qu'est ce que j'ai fait ? Qu'est ce qu'il faut faire maintenant ? Mon dieu, mais qu'est ce que j'ai fait ?

-         Ce n'est rien, juste une coupure, on va désinfecter et puis mettre un pansement.

-         Ca fait mal, ça fait trop mal, je t'en pris ne touche pas, va te laver les mains, elles sont sales, le couteau, c'est le couteau, je ne regardais pas, mon dieu mais qu'est ce que j'ai fait !

Quand on fait couler l'eau sur la plaie, on voit un instant puis le sang, à chaque battement, afflue et se répand. Instinctivement, on serre la jointure pour stopper l'hémorragie et le sang coagule et cesse doucement de couler. Alors, on désinfecte et cela est douloureux. Puis on panse avec ce qu'on a, du coton, du tissus et du scotch. Et elle ne dit rien, elle regarde, évasive, la douleur la serre et la pilonne comme avec un marteau incessant sur son doigt.

-         Voilà, ça va mieux ?

Je demande mais je sais que la douleur est intarissable, comme un bruit sourd, une plainte, un râle. Je me tiens devant elle, pourtant je ne l'entends pas, cette douleur. Elle m'est étrangère. Tout autant que celle qui est assise devant moi, qui est ma femme, mais qui à cet instant, semble si loin, si seule. Seule avec sa douleur. Et on reste là, inutile, s'entendant dire de vains mots, de piètres consolations. En réalité, on a tout aussi mal, mal d'être impuissant devant l'injustice qui tombe du ciel au hasard sur les gens, sur ses proches. On se sent mal, on sert quelque chose très fort car, non la douleur, mais sa condition nous est transmise et on la subit d'autant plus que la vrai douleur ne retient pas notre attention. On dit alors : « j'ai mal pour toi » et on aimerait bien partir car on ne supporte plus cette douleur de l'autre.

Et puis, la vie reprend son cour, avec où sans douleur, chacun la reprend où elle en est. Les événements passés se redessinent et les journées à venir peuvent déjà être imaginer. Pourtant, il suffit d'un instant, un instant seulement, pour que tout bascule. Pour que la rivière déborde sans qu'on ne sache comment, ni pourquoi, qu'elle suive dorénavant un autre cour.


Dilo

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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 19:35


Après quelques bonnes randos dans le parc national du coin, nous nous sommes installés dans une cabane au milieu de la végétation et des étangs, près d'un petit village thai typique. Personne ne parle anglais ici mais dorénavant, nous excellons en mimes. 
Les rapports avec la population sont forcément amoindris. Qu'avons nous a nous dire ?
Le vieux monsieur de la pension a une jambe et un bras raide. Tous les matins, il nous fait le salut militaire. Je me suis demandé si c'est de bonne ou de mauvaise augure. En tout cas, ce ne peut être qu'un mauvais souvenir. La guerre d'Indochine et ensuite du Vietnam, même si elle ne se déroulait pas dans cette region, utilisait des soldats indigènes. Et puis, les pays alentours sont souvent mêlés de près ou de loin au conflit. En l'occurrence, le choix politique après la seconde guerre modiale dans cette region était limité. Et parfaitement représenté par le communisme de Ho Chi Minh au Vietnam supporté par Moscou et la Chine et de la politique post coloniale francaise appuyée par les Etats Unis.
Enfin, quelque soit le camp du vieux monsieur, après plusieurs jours de présence dans le fond de son jardin, il a profité de l'absence momentanée de sa régente femme pour nous offrir un régiment de bananes. Les petites bananes de cette province tant appreciées par les Thailandais. Je ne me pose plus la question dorenavant s'il nous apprecie dans son jardin. Quelques soient ses points de vue politiques, il a depuis longtemps conquit la sagesse qui lui fait obéir a ses meilleurs desseins.
Aujourd hui nous quittons cet havre de paix pour aller voir un peu plus loin. Qui a-t-il que je puisse lui offrir ? Mis a part le seul mot que je connaisse en thai.
Khawp khun khrap
Autrement dit Merci monsieur...
Bien a vous

Nico
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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 01:01

 
Nous voila arrives (enfin) a Bejing (Pekin)
en pleine debandade... 
 
En effet, c'est la panique chez nos amis 'expatries'
pas vraiment expat d'ailleurs mais seulement ici d'eux memes
et gagnant (bien) leur vie depuis des annees dans une relative illegalite
dans leurs bars, restos, magasins...
 
La politique anti-francaise s'est 'enflammee' a Pekin
et meme si les sois-disant manifestations en realite n'existent pas (encore)
l'etat, lui, a sanctionne et les decrets sont tombes ces derniers jours !
- multiplication par trois du prix des visas pour les francais
- interdiction de passer du visa touriste a celui de travailleur (aussi seulement pour les francais)
- impossibilite de 's'arranger' pour les contrats de travail comme avant (pour tout monde) 
 
et autres descentes de flics... dans les apparts et lieux de travail
pour le moment juste pour faire acte de presence et sans vraiment controler
par exemple : 12 flics sont arrives au bar de Daoud dans la nuit 
heureusement, seulement pour lui dire de retirer les bougies des tables...
ca fait son effet sachant que la plupart des gens, chinois et etrangers, qui y travaillent ne sont pas declares...
 
Alors, fin du laxisme (qui existait reelement) ou simple intimidation !
on attend la suite...
couvre feu pour les francais, obligation de porter un brassard bleu blanc rouge...
j'adore l'ambiance !
 
quel petrain !
mais surtout quelle pression on leur met aux Chinois
qui tenaient tant a s'ouvrir et a acceuillir le monde entier avec ces JO ! 
 
et pour ce qui concerne les habitants de la Chine...
c'est quand meme beau le sentiment patriotique
dans un pays au parti unique
et puis franchement entre le fric et la 'liberte',
il n'y aurait que les Francais pour choisir la liberte !
 
enfin sinon, cela ne nous a pas empeche de passer ces deux derniers jours sans voir le soleil !
de retrouver notre Daoud international dans son petit monde : entre autre le Salud
il est connu ici comme le loup blanc 
et ce n'est pas rien quand on imagine la faune usant les paves de la capitale chinoise. 
capitale qui d'ailleurs, malgre ses dimensions, est etonnament agreable.
 
voila pour les dernieres nouvelles
je vous embrasse tous
a la prochaine




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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 00:59
Bonjour tout le monde
 
 
Bien longtemps que je n avais pas ecrit un petit mot... Peut etre que ca ne vous manquait pas. Enfin, ca va vous paraitre ignoble mais j en avais tellement marre d etre en vacances que je n avais plus rien a dire, ni a raconter. Les vacances sont bienvenus quand on a bien travaille. Au bout de trois mois a faire le touriste, et en Asie du Sud Est, on ne peut pas etre autre chose que Touriste, meme pas voyageur, c est fatiguant.
Enfin, je vais tenter de vous raconter deux trois trucs pour resumer mes impressions des derniers pays traverses.
 
 
On est reste presque deux mois au Laos. C est long en effet, mais attention : au rythme Lao. Un pays assez grand, plutot long, empli de montagnes mais avec seulement 3 routes. Les gens y sont tres gentils, mais aussi et surtout tres timides et mefiants. Quand on descend d un bus Burkinabe ou l on devient tres vite le frere, ou tout au moins le cousin de tout le monde (avec sincerite); au Laos, on se sent seul au monde car la plupart des villages vivent en autarcie, ecartes les uns des autres de 10 jours de marche en pleine jungle...
 
 
Passe la frontiere du Cambodge (sans echapper aux bus touristiques),on revient dans un pays chaud ou les gens osent enfin nous parler... mais les premiers sont ceux, innombrables, a qui il manque au moins un bras ou une jambe... 
La guerre civile qui a ravage ce pays il n y a pas si longtemps, n a laisse droit que les palmiers. Les gens, derriere leur grand sourire (le pays du sourire), crevent de faim et aussi de maladie. La tuberculose fait le plus de ravage surtout qu elle est aide par les hepatites. Ce qu il y a de terrible, c est que les quelques hopitaux sont chers et souvent denues d eau courante et parfois meme d electricite. Pas facile pour les operations. Evidement, ils sont continuellememt bondes, tellement que ca deborde dans la rue...
Enfin, des blancs croises nous disent de nous rendre au Sud, sur la cote, ou c est le paradis, eux memes vont tout faire pour venir y vivre, meme si ce n est qu avec le RMI...
Alors, quelques jours dans la capitale nous suffisent pour visiter (le musee du genocide, le musee de la guerre...). puis les vestiges de la colonisation qui se resument a de tres beaux mais tres vieux batiments d architecture francaise, laisses a l abandon. Quand je pense qu en France, on brosse chaque pierre de nos maisons pour les restaurer... Le style de Phnom Phen la capitale, est tout sauf harmonieux. Il faut reconstruire au plus vite. d ailleurs, ils ont oublie de mettre la signalisation dans les rues de cette ville. 1 feu pour des millions d habitant. Mais j ai beau attendre devant un carrefour, pas d accident, la circulation est une danse, il faut etre dans le rythme. 
Nous partons donc vers le paradis. Un petit hotel pres de la mer. une tres jolie mer. Un peu cher. Le soir, on remonte pour trouver un petit resto et surprise... Un tas de francais, des vieux, des jeunes,  qui ne nous ont pas attendu pour le paradis. Avec eux, par dizaine, des filles, jeunes et belles. Encore, je me disais qu on etait bien seuls sur la plage... Et le paradis offre aussi, pour tous ces paumes, infiniment de drogues et d alcool. de quoi etancher toutes ses soifs les plus perverses. J en ai rencontrer un qui ne s offre que des vierges !
Vite, courrons rejoindre les touristes `normaux`, ceux qui ne viennent que pour `voir`.
Les temples d Angkor. je n y arriverai jamais avec les pierres. Elles ne me parlent pas. je n entends pas leur histoire. Juste, ce qui est fascinant (pour moi), c est quand la jungle a plante ses racines et recouvert et souleve, de ses arbres gigantesques, les temples ou l homme s est fatigue trop longtemps pour y sculter sa grandeur. 2 millions de touristes par an a Angkor, des centaines d hotels etrangers. des millions de dollars qui rentrent pour quelques privilegies et toujours pas d ecole pour les enfants, ni de maternite, ni... rien.
 
 
On prend un avion. Nous voila en Malaisie. Nous voici dans un tout autre monde. Kuala Lumpur. Je me doutais que certaines villes d Asie seraient extra moderne. Kuala Lumpur est un belle exemple de ville neuve avec des tours immenses, des metros aeriens, des galeries marchandes qui contiendraient des quartiers entiers de Paris, en plus de fetes foraine et de grands 8... Immense. Beaucoup d argent, enormement d argent a seulememt un petit coup d aile du Cambodge.  
 
La suite du voyage va nous emmenait en Indonesie, Sumatra, Java, Bali... On dit que l Indonesie est comme l Inde en moins... en moins pire, en mieux, on ne sait pas. en moins en tout cas.  Et puis, on prendra un oiseau pour remonter sur Hanoi et enfin la Chine... si d ici la, nous ne nous laissons pas emporter nous aussi, par une heresie quelconque qui sait si bien peuple ce monde. 
 
A vous Paris, je rends le micro.


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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 00:58

Les routes du Laos sont lamentables...
Mais au bout
on trouve
Des petits villages de pecheurs au long de rivieres ou l on peut se baigner entre les rapides
manger du poisson grille
boire un peu d alcool de... je sais pas
puis des chemins pleins de poussiere
avec des villages pleins de poussiere
s enfoncent dans la jungle
Mais au bout
apparait un lac immense
parseme de centaines d iles
les iles, manger du poisson grille
boire un peu d alcool de... je sais pas non plus,
puis reprendre la moto
longtemps sur la moto
des chemins pleins de poussiere avec des villages pleins de poussiere...
puis le chemin descend,
il s enfonce dans la jungle
le rouge de la terre contraste avec la vegetation,
un mur de vegetation
avec des milliers d insectes
il s enfonce encore
il tourne, il se cache, il disparait
on s est trompe.
On aurait du tourner ?
La quelle piste
Sorry, c est quoi le nom de ce village
Pha kong nikkay tok
ah oui, c etait pha dong nikkay tok
un chemin plein de poussiere... le nez... les oreilles...
le rouge et le vert s enfonce dans le vert
le vert est partout
le ciel a disparu
le silence est silencieux mais pas trop
on nous regarde, mais on ne voit pas
le rouge et le vert
que du vert
bleu
on arrive a une cascade...
c etait long pour une cascade
oui mais ct beau
long et puis fatiguant
oui pour une cascade
il y en a une autre sur la carte, la
oui mais ca fait combien de kilometres, la, sur la carte
je sais pas, ca depend des virages, ils n y sont pas sur la carte
oki
un chemin plein de poussiere... des villages, le calecon...
des rizieres avec des boeufs d eau (sans jeu de mot)
des villages sureleves a cause de leau et puis des betes
d autres betes, vaches, chevres avec des enfants pour leur piquer les fesses
des femmes ensembles qui rient quand on passe
le chemin s enfonce a nouveau dans la foret, ca monte ca descend
il s enfonce encore
le rouge et le vert s enfonce dans le vert
il tourne, il se cache, il disparait
on s est trompe.
On aurait du tourner ?
La quelle piste
Sorry, c est quoi le nom de ce village
Pha kong kay paok
ah oui, ct pha kong kay tok
un chemin plein de poussiere... on chie...
le rouge et le vert s enfonce dans le vert
que du vert
derriere
bleu
une cascade
ct long pour une cascade
oui mais ct beau
il y en a une autre sur la carte, la...
...
ah, les vacances...



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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 00:57

Ayuthaya
 

Le vent a souffle cette nuit. Le ciel est degage ce matin. L humidite est moins suffocante.
L eau sous les maisons en pilotis va s assecher a partir d aujourd hui mais il va falloir du temps
pour retirer les passerelles de bois qui permettent  de rentrer chez soi.
les deplacements se font en barques car partout les routes sont coupees.
L eau.
Au marche ce matin, dejeuner a la thai : soupe de soja, nouilles, crevettes...
jus d ananas frais et glace. Un gros rat sort de sous le four et disparait dans la cloison.
Personne ne bronche. N y a t il que moi qu il l est vu ? Non mais il est la tous les jours
c est comme un chien. un peu plus discret. on est habitue
Les gens parlent bas, ils sont souriants.
personne ne me fait payer plus que le prix.
Les bonzes, partout presents, me regardent passer
on ne me demande rien.
La route a repris
les villes et les payasges s enchainent
je passerais mes journees a vous reconter
mais vous avez sans doute autre chose a faire
et il y en a tant a dire
la rue m appelle



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